Nous avons eu la chance de bénéficier du soutien d’Adva dans cette aventure. Je pense que cela a eu une influence non négligeable sur la façon sereine dont nous avons appréhendé cette expérience. J’ai envie de croire que cette sérénité a joué un rôle dans l’envie du petit embryon de vouloir s’accrocher coûte que coûte 😊
Grâce à Adva, nous avons également bénéficié d’une prise en charge accélérée. Nous nous étions fixé une limite financière mais également chronologique. Si nous avions fait les démarches par nous-mêmes, nous n’aurions pas pu soutenir un tel rythme de 3 tentatives différentes en moins d’un an en y intégrant des temps de réflexion nécessaires.
Il ne fait aucun doute que le professionnalisme et les compétences de la clinique Reprofit ont joué un rôle primordial dans le succès de notre histoire. Une réussite après 3 tentatives seulement ! Nous sommes conscients que ce n’est pas le lot de tous ceux qui entreprennent de telles démarches malheureusement.
L’article de l’Illustré parle de ma crainte d’avoir dû envisager le don d’ovocytes. J’ai tenté de trouver des témoignages à l’époque mais en vain. Je pense que, même si on appréhende toutes de façon différente, ça peut quand même donner une orientation sur la façon dont les craintes et les doutes s’estompent.
Maintenant que Sacha est là, je me mords même les doigts d’avoir douté du lien qui nous unit.
La chose que je dois maîtriser par contre et pour laquelle je ne suis pas encore complètement à l’aise, c’est ma réaction lorsque des gens nous trouvent une ressemblance ou qu’ils demandent à qui il ressemble le plus. Nous avons décidé de ne rien cacher alors je me sens parfois prise entre deux sentiments : répondre merci en souriant et avoir l’impression de cacher quelque chose ou être honnête et expliquer qu’il ne peut génétiquement pas y avoir de ressemblance et parfois mettre l’interlocuteur mal à l’aise alors que je suis sereine dans cette idée…
C’est étrange mais parfaitement surmontable puisque j’y ai droit toutes les semaines au moins depuis 8 mois 😄