Échec de la FIV
L’échec d’une fécondation in vitro est une réalité difficile pour les couples désirant avoir un enfant. Malgré les avancées technologiques, ce processus complexe peut parfois ne pas aboutir, laissant les patients déçus et découragés.
Lorsque la FIV ne marche pas
Avoir recours à la procréation médicalement assistée (PMA) est souvent la solution. Néanmoins, que se passe-t-il lorsque la FIV ne marche pas, lorsqu’il y a « échec de la FIV » ?
L’échec d’une FIV fait place à une multitude d’émotions et de sentiments pouvant nous envahir : doutes, questionnements, perte de contrôle, tristesse, colère et solitude. De même, le désarroi peut être encore plus intense si ce n’est pas le premier échec.
En 2016, le journal Slate a publié un article au titre évocateur : « Elles ont mis fin au parcours PMA sans avoir d’enfant: six femmes témoignent », un condensé de témoignages émouvants de femmes ayant subi des échecs lors de parcours FIV.
Effectivement, ces récits démontrent que garder le moral et rester focaliser sur le but – l’obtention d’une grossesse et la naissance d’un enfant – peuvent parfois être utopiques.
Comprendre les raisons, un premier pas vers la solution
Chez ART Fertilité, nous savons que comprendre et participer, c’est à dire être actifs dans votre parcours de PMA, est une des clés du succès. Ainsi, connaître les causes possibles de l’échec de son traitement est un premier pas vers la résolution du problème.
L’échec peut se traduire de différentes manières lors d’un parcours de FIV et celles-ci à différentes étapes du processus : absence de fécondation, impossibilité d’obtenir des embryons convenables au transfert, échec de nidation et fausse couche.
Les causes de l'échec
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories :
Qu'appelle-t-on "pathologie utérine" ?
Une pathologie utérine ou des trompes est dans la majeure partie des cas décelée par une investigation de l’appareil reproducteur féminin (échographie, hystéroscopie, hystérosalpingographie). En principe, de tels examens sont pratiqués avant même de commencer un traitement de FIV.
Un polype utérin ou un fibrome de taille trop importante peuvent être retirés de manière très délicate. Il est très important de ne pas endommager la cavité utérine.
Un hydrosalpinx peut être traité par voie chirurgicale où l’ablation de la trompe peut être nécessaire. Ces deux interventions sont effectuées par laparoscopie.
Cependant, la prise en charge d’un endomètre inadéquat est plus complexe. Dans certains cas, notamment lorsque l’endomètre est trop fin, un simple supplément d’oestrogènes peut suffire. Dans d’autres cas, des investigations supplémentaires (hystéroscopie, biopsie) peuvent s’avérer nécessaires et les solutions à envisager sont multiples.
L’endométriose au niveau de l’utérus est appelé adénomyose. Cette pathologie :
- peut réduire jusqu’à 30% les chances de réussite d’une FIV (Pubmed, May 2014),
- et augmenter le taux de fausses couches de 10% (Source : Inserm, 2016)
Qu'en est-il de la qualité embryonnaire ?
Un embryon dit « de mauvaise qualité » est un embryon n’ayant pas évolué correctement et n’ayant donc pas le bon nombre de chromosomes. Aujourd’hui, nous savons qu’une « mauvaise qualité embryonnaire » est une des raisons principales de l’échec d’un traitement de FIV.
En effet, la bonne évolution d’un embryon dépend de la qualité de l’ovocyte et du spermatozoïde. En moyenne, 20 à 30% des ovocytes et 10% des spermatozoïdes comportent des anomalies génétiques. Ces chiffres augmentent rapidement avec l’âge et les mauvaises habitudes (tabac, « mal-bouffe », stress, etc…).
De même, l’endométriose ou autres maladies inflammatoires peuvent également avoir un impact négatif sur les gamètes féminines ou masculines. Par conséquent, ces anomalies ne peuvent être décelées avant la fécondation.
En outre, un embryon issu de la fécondation d’un ovocyte ou d’un spermatozoïde (parfois des deux) comportant des anomalies génétiques sera génétiquement anormal. Même si un embryon parait de « qualité », il peut ne pas être « chromosomiquement bon ». Seul un diagnostique pré-implatoire (détection des aneuploïdies) permet d’éliminer « les défauts nouvellement formés » des chromosomes lorsqu’un couple n’a pas de maladie génétique connue.
La bonne nouvelle est que vous pouvez agir !
L’ovocyte met environ trois mois à atteindre sa pleine maturité (2 mois et demi pour le sperme). Au cours de cette période de 90 jours, il évolue et se prépare à l’ovulation. C’est durant ce laps de temps, cette fenêtre d’opportunité, que tout se joue.
Préparer sa FIV et ainsi mettre tout en oeuvre afin d’augmenter la probabilité que vos ovocytes et vos spermatozoïdes soient de « bonne qualité » pourra vous permettre de diminuer vos échecs de FIV.
Qu'est-ce qu'un dysfonctionnement immunitaire ?
« L’implantation de l’embryon dans l’utérus est un paradoxe immunologique. »
(LaRecherche, décembre 2016).
L’embryon composé pour moitié du matériel génétique du père et pour l’autre, de celui de la mère, a une « carte d’identité génétique » différente de celle de la mère. Ainsi, le système immunitaire de celle-ci devrait, en théorie, rejeter l’embryon. Pourtant, c’est une « certaine » harmonisation de l’immunité qui va permettre à l’embryon de s’implanter dans l’endomètre.
Ainsi, lorsque le système immunitaire de la mère est déficient et n’atteint pas le « bon niveau » de réaction, hypo-activation ou hyper-activation immunitaire, il n’y a pas d’implantation ou l’implantation peut-être suivie d’une fausse couche. De nombreux facteurs dérèglent le système immunitaire tels que le stress, la pollution, une mauvaise nutrition, le manque de sommeil, les maladies, etc…
ART Fertilité vous aide à reprendre le contrôle de votre parcours de FIV
Nous recherchons les causes profondes de vos échecs.
Grâce à notre expérience et expertise, nos collaborations avec des médecins et thérapeutes spécialisés, nous pouvons aujourd’hui vous offrir des conseils utiles dans le but de vous aider à préparer votre FIV et à atteindre votre but tant désiré.