Échec FIV et dépression, stress : un environnement néfaste à votre fertilité

Stress, santé mentale et FIV

Nos modes de vie actuels et quotidiens influent directement sur la bonne ou mauvaise santé de notre corps. Que vous soyez confronté à du stress chronique (stress répété), à la dépression, à l’anxiété ou à d’autres problèmes de santé mentale, cela peut impacter profondément votre parcours de fertilité.

Femme dépressive qui a la tête dans ses genoux
Un élément crucial dans votre préparation pour la FIV

Qu'est-ce que la santé mentale ?

D’une manière générale et surtout lors d’un parcours de FIV, la santé mentale est un élément important. Acquérir et / ou maintenir un bien être psychique fait en effet partie des 5 étapes de la préparation à la FIV.

En effet, le stress peut dérégler le cycle hormonal chez les femmes et entraîner une baisse de la fertilité (Source : monsystèmeimmunitaire.fr).

L’organisation mondiale de la santé définit la santé mentale tel que :

 » Un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. « 

Dans notre société moderne où tout va très vite, le stress est devenu un mode de vie.
Néanmoins, le stress est d’une manière fondamentale bénéfique, et fournit l’énergie nécessaire à notre organisme, afin d’affronter les difficultés quotidiennes. Mais sur le long terme, le stress entraine de nombreux problèmes. Il semble même que le stress soit la cause de plus de 60% des consultations chez le médecin (Source : passeportsanté.net).

La santé mentale vue par l'OMS

« Des facteurs sociaux, psychologiques et biologiques multiples déterminent le degré de santé mentale d’une personne à un moment donné. Ainsi, des pressions socio-économiques persistantes » – en d’autres termes, le stress qui est devenu de nos jours un problème de santé publique –  « sont des facteurs de risque reconnus pour la santé mentale des individus et des communautés »

De multiples conséquences sur votre corps

Le stress, un obstacle à la conception ?

Le stress entraîne comme conséquences des cycles anovulatoires (sans ovulation), des cycles irréguliers et même une absence totale de règles (aménorrhée).

D’une part, la présence d’adrénaline, l’hormone libérée par notre corps lors de périodes de stress, lui indique que les conditions ne sont pas optimales pour démarrer une grossesse. 

Et d’autre part, d’autres hormones telles que le cortisol et la prolactine entrent également en jeu et réduisent les probabilités d’une conception. Nous notons par exemple qu’un taux de cortisol élevé vient déséquilibrer votre DHEA.

Par conséquent, notre corps réagit judicieusement et lors d’un stress extrême, il s’auto-conditionne afin d’empêcher la conception.
De plus, un stress chronique (échec FIV et dépression) diminue également fortement la libido, ce qui n’est pas idéal lorsqu’un couple essaie de concevoir.

Un impact significatif sur le succès de votre FIV

De quelles manières le stress impacte-t-il les résultats d'un traitement FIV ?

Le stress influence les résultats de la FIV de différentes manières. Celui-ci a un impact sur la qualité des ovocytes, sur l’implantation et l’évolution de la grossesse et sur l’enfant (voir notre page sur l’épigénétique)

Selon l’OMS, le stress est un perturbateur endocrinien sous-estimé et pourtant un des plus problématiques ! (en savoir plus sur les perturbateurs endocriniens)

Selon une étude de 2016, l’augmentation du taux d’hormones de stress telle que le cortisol réduit la production d’œstradiol et affecte les fonctions des cellules de la granulosa se trouvant dans le follicule, ce qui entraîne une détérioration de la qualité des ovocytes (Pubmed, march 2016).

Pour rappel, la mauvaise qualité des ovocytes fait partie d’une des causes principales de l’échec de la FIV (plus d’informations ici).

Une étude de 2016 illustre que, sur un échantillon de 400 femmes en conception naturelle ou en PMA, les femmes ayant eu un traitement avec issue positive avaient des concentrations d’hormones de stress moindre que les autres au moment de la ponction et du transfert.

Par conséquent, la probabilité de tomber enceinte est réduite de 46% avec des taux de stress élevés (Sciences et avenir).

De même, la fonction immunitaire est extrêmement importante en phase d’implantation (voir échec de la FIV).

Hors, il a été démontré que le « stress intense et régulier modifiait l’expression des gènes présents dans les globules blancs. Ces cellules modifiées sont alors sujettes à des réactions immunitaires excessives pouvant conduire à une inflammation » (Futura Science, mars 2020). 

En effet, une personne chroniquement stressée est une personne « malsaine » : fatigue intense, tensions nerveuses, mauvaises habitudes alimentaires et de vie en général.

Des chercheurs de l’université de Zurich ont découvert qu’un stress ressenti sur le long terme par la femme enceinte modifie le métabolisme du placenta et influence la croissance du foetus (Science daily, mai 2017).

Pour augmenter les chances de succès de la FIV

ART Fertilité vous aide à prendre le contrôle de votre santé mentale

Bien évidemment, il est difficile de décider d’être moins stressé. Rien que d’entendre notre entourage ou le corps médical nous dire de ne pas être stressé devient stressant, n’est-ce pas ?!

ART Fertilité vous propose de réduire les effets néfastes grâce aux programmes de sophrologie et méditations guidées spécialement créés pour la FIV, afin de surmonter l’échec FIV et dépression.

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